• John Rosiak

    Nouveau menu "Tradition du soir" : 32 euros.

    Arrivée quai de Saône, dans une ambiance chaleureuse et détendue. Nous avons de la chance, une petite table isolée nous permettra de profiter de ce moment en amoureux, et de prendre des photos sans importuner les autres clients. L'accueil est sympathique et prévenant.

    Le menu comprend un amuse-bouches, six choix d'entrée, un entremet, sept choix de plats, un plateau de fromages secs (ou fromage blanc ou gratinée de st marcellin), et enfin huit choix de desserts!

     

     
    Pas d'apéritif afin de ne pas s'encombrer l'estomac, nous commençons avec la mise en bouche.
    Le gaspacho est fondant, servi chaud, crémeux et parfaitement assaisonné. Ca commence bien!
     
     
    Mon entrée! Fantastique. Le canard est mi-cuit par l'huile d'olive, le parmesan est puissant, la tapenade peut-être un peu trop discrète à mon goût (fana d'olives devant l'éternel). Le croustillant de carottes à la marocaine qui surplombe le mesclun achève de me séduire.
     
     
    Premier contact visuel très plaisant. L'intitulé du plat laissant beaucoup de possibilités, il était temps de gouter...
    Le fondant de la mousse de poisson se mélange parfaitement au sucré du kiwi, et la surprise des petites écrevisses cachées dans cette fraicheur de la mer continue de satisfaire le palais. L'ensemble, assaisonné finement, est déposé dans le craquant de la crêpe et finit de faire de cette entrée une véritable "gourmandise". On souhaite que ça ne s'arrête pas...
     
     
     
     
    Appréciation en demie-teinte pour cet entremet où l'amertume du pamplemousse gagnait devant l'acidité du champagne. Le résultat était rafraîchissant mais peut-être un peu puissant.
     
     
     
    On va croire que j'ai été payée pour manger (un jour qui sait ? :) mais mon plat était à tomber à la renverse.
    La cuisson des cabillaud, rascasse et saumon était parfaite. La chair fondait en bouche mise en valeur par le subtil équilibre entre l'huile d'olive et le citron. La tomate en brunoise apportait un peu de fraîcheur, et les herbes potagères, notamment le persil plat apportait un petit élan asiatique au plat qui n'était pas pour me déplaire.
     
     
     
    Une toute première fois pour moi: la truffe! Il n'est jamais trop tard...
    J'attaque donc par la viande. Parfaitement chaude et bleue comme demandée, je m'attends à ce qu'elle fonde sous ma langue. Malheureusement, elle s'avère être un peu ferme, et le plaisir de la mastication deviendra une corvée.
    Ce malheur est quand même rattrapé par le foie gras, qui s'exprime d'une manière toute neuve pour moi sous le croquant si particulièrement parfumé de la truffe. Un délice!
    L'assaisonnement est impeccable, l'accompagnement qui paraissait léger s'avère finalement copieux.
     
     
     
     
    Plateau de fromages opulent,  plaisirs variés, le tout accompagné d'une petite confiture de violettes.
    Un bon moment...Il manque quand même quelques conseils de dégustations et de désignations..
     
     
     
     
    J'ai terminé sur "la" spécialité de la maison, une réinterprétation de la salade niçoise!
    J'ai été obligée de prendre des notes pour me souvenir de la composition:
    ¤ boules de glace "salade verte", "chocolat blanc" et "haricots verts"
    ¤ sablé tomate / poivron
    ¤ confiture d'oignons grenadine
    ¤ gelée de pomme de terre
    ¤ sculture de sucre
    ¤ barbe à papa.

    Bon. Comment dire ? Le résultat est sucré, la serveuse super sympa ne m'avait pas menti. Je pense qu'il fallait le goûter pour saluer l'originalité. La barbe à papa m'a rappelé de doux souvenirs. L'ensemble est très intrigant pour les papilles, et dans tout les cas généreusement servi! Je n'avais pas tellement l'habitude de cette multitude de goût en fin de repas. J'ai tout aimé, sauf peut-être la confiture d'oignons grenadine. Dans tous les cas, goûtez le, car ce n'est pas tous les jours que l'aventure se trouve dans notre assiette :)
     
    Avec tout ça nous avons bu:
    ¤ un verre de viognier - 2,00 €
    ¤ un verre de macon blanc - 2,00 €
    ¤ un verre de saint-emilion - 4,50 € - servi très froid - dommage.
     
    Le service était vraiment sympathique et souriant. La décoration est simple, ambiance bistrot avec affiches de publicités old school. Petit bémol sur les serviettes en papier - certes de qualité - qui glissent sans arrêt par terre. Bref, rien de bien méchant!
     
    Miam.

    Restaurant John Rosiak

    14, Quai Jaÿr

    69009 Lyon

    <nobr>04 78 83 46 99</nobr>

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  • Commentaires

    1
    labrioche Profil de labrioche
    Mardi 22 Juin 2010 à 19:53
    Purée, qu'est ce qu'elles sont jaunes ces photos...
    Fucking atmosphère feutrée! :D
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